Traitement ignifuge
IGNIFUGE DU BOIS ET PRODUITS CONNEXES (à base d’eau)
Ces dernières années, le bois est à nouveau utilisé de manière de plus en plus importante dans tout ce qui nous entoure, chaque jour avec plus de force, il est utilisé dans le domaine de la construction tant pour l’intérieur que pour l’extérieur :
- Planchers en bois (parquet massif, flottant, ..)
- Portes en bois
- Fenêtres en bois (plein, feuilleté, …)
- Maisons de bois
- Contreplaqué, contrecollé, panneaux de particules,….
- Bois lamellé collé, poutres en bois, …..
- Mobilier urbain, bancs, frises, balustres, palissades, etc.
- Stores
- Meubles, chaises, etc.
Le bois est un matériau noble aux propriétés structurelles avantageuses.
Les attaques auxquelles le bois est sensible sont variées, allant de l’humidité, à la formation de moisissures, aux attaques d’insectes, etc. Mais il existe un autre élément, le feu, qui en raison de sa composition chimique est un matériau combustible, brûle lorsque des conditions d’incendie se produisent (énergie thermique + oxygène + matériau combustible), provoquant non seulement des pertes matérielles mais, pire encore, pouvant causer la perte de vies humaines.
Processus de combustion
La combustion du bois consiste essentiellement en la combinaison de deux de ses principaux composants, le carbone et l’hydrogène, avec l’oxygène de l’air, pour produire respectivement du dioxyde de carbone et de l’eau. Ces conditions sont produites par des réactions exothermiques.
La combustion du bois s’effectue en deux phases.
- Le premier peut être appelé dégazage, avec perte de vapeur d’eau dans un premier temps et de gaz ensuite, qui brûlent s’il y a suffisamment d’air. En même temps, du charbon de bois est produit.
- La deuxième phase est la combustion de ce charbon de bois.
PROCÉDÉ DE CHAUFFAGE AU BOIS
- Déshydratation : libération d’eau (processus endothermique)
- Pyrolyse/Distillation : Détachement de l’eau et des gaz (de la fraction de distillation) (Procédé endothermique)
- Allumage : dégagement d’eau, de gaz (de la fraction de distillation) et de charbon de bois (procédé exothermique)
- Combustion/Pyrolyse : dégagement d’eau, de gaz (provenant de la fraction de distillation), de charbon de bois, d’hydrocarbures, d’acides, de goudron et d’aldéhydes. (Procédé exothermique)
- Combustion/Incandescence/Carbonisation : Charbon et Cendres. (Procédé exothermique)
Facteurs affectant le taux de combustion :
- Type de bois, si le bois est plus léger avec plus de pores, il brûle plus rapidement que le bois lourd, car l’évolution des gaz se produit plus rapidement.
- La finition d’une pièce de bois peut influencer le taux de transmission de la chaleur ; une pièce tournée et poncée a moins de transmission qu’une pièce carrée sans ponçage.
- L’humidité du bois influence également, plus la teneur en eau est élevée, plus il en coûtera pour dépasser 100ºC, ce qui entraînera un retard de combustion.
La vitesse de combustion du bois est imprévisible, mais elle peut être influencée en la réduisant ou même en l’empêchant de brûler avec une flamme.
Ceci peut être réalisé par un traitement avec des produits chimiques ajoutés dans le processus de fabrication ou par des barrières de surface protectrices appliquées au matériau pour empêcher la chaleur d’atteindre le bois.
IGNIFUGE DU BOIS
L’ignifugation du bois est le traitement du bois à l’aide de produits chimiques, ralentissant sa réaction au feu.
SANCHEZ SANDOVAL, afin d’apporter une solution au problème complexe de l’ignifugation du bois, présente le produit SALES IGNÍFUGAS, un produit qui, en plus d’avoir des propriétés ignifuges, est conforme à la classe de risque 2 (fongicide et insecticide).
Avec ce produit SELS IGNIFUGES, il est possible de respecter la classification B1s2d0 de réaction au feu selon la norme UNE-EN 13501-01:2002. Dans le même temps, il est possible de se conformer à la classe de risque 2 selon les normes suivantes :
- Détermination du seuil d’efficacité préventive contre les champignons basidiomycètes (EN 113:96 + EN 73:88)
- Détermination du seuil d’efficacité préventive contre les champignons basidiomycètes (EN 113:96 + EN 84:97)
- Détermination de l’efficacité préventive contre le bleuissement du bois sur chantier (EN 152-2:88). vieillissement naturel
- Détermination du seuil d’efficacité préventive contre le grand ver du bois (Hylotrupes bajulus) (EN 47:88 + EN 84:97)
- Détermination du seuil d’efficacité préventive contre le grand ver du bois (Hylotrupes bajulus) (EN 47:88 + EN 73:88)
ANNEXE I
1.1 Classification des produits de construction en fonction des caractéristiques de réaction au feu
REMARQUE : cette section 1.1 correspond au contenu de la décision de la Commission 200/147/CE du 8 février 2000, qui applique la directive 89/106/CEE du Conseil en ce qui concerne la classification des propriétés de réaction au feu des produits de construction, modifiée par la décision de la Commission 2003/632/CE.
1.1.1 Les produits dont l’application finale doit satisfaire aux conditions de réaction au feu seront classés, compte tenu de ladite application, selon le système établi aux tableaux 1.1.-1, 1.1.-2 et 1.1.3.
1.1.2 Si la classification basée sur ledit système n’est pas appropriée, un ou plusieurs scénarios de référence (tests sur une échelle représentative des scénarios de risque acceptés) peuvent être utilisés dans le cadre d’une procédure prévoyant des tests alternatifs.
1.1.3 Les méthodes d’essai applicables dans chaque cas seront celles définies dans les normes citées dans lesdits tableaux et l’adoption des supports représentatifs des applications finales sera effectuée conformément à la norme UNE EN 13238:2002. Les résultats des tests seront utilisés, aux fins de déterminer les classifications, conformément à la norme UNE EN 13501-1:2002.
1.1.4 La classification des produits et éléments de construction dont les propriétés de réaction au feu sont bien définies et suffisamment connues pour ne pas nécessiter d’essais est établie aux sections 1.2 et 1.3.
Symboles (1)
AT | hausse de température |
m | perte de masse |
tf | durée de la flamme |
PC | potentiel de chaleur plus élevé |
FIGUE | vitesse de propagation du feu |
THR600 | émission de chaleur totale |
EPA | Propagation latérale des flammes |
SMOGRA | vitesse de propagation de la fumée |
TSP600 | production totale de fumée |
Fs | propagation des flammes |
(1) Les caractéristiques sont définies selon la méthode d’essai appropriée.
Définitions :
« Matériau » désigne une substance de base unique ou un mélange de substances uniformément dispersées, telles que le métal, la pierre, le bois, le béton, la laine minérale avec un liant uniformément dispersé, les polymères.
« Produit. homogène», un produit constitué d’un seul matériau de densité et de composition uniformes.
« Produit non homogène » désigne un produit qui ne satisfait pas aux exigences caractéristiques d’un produit homogène. Il est composé d’un ou plusieurs éléments, substantiels et/ou non substantiels.
« Composant substantiel » désigne un matériau qui constitue une partie importante d’un produit non homogène. Une couche avec une masse par unité de. une surface ≥ 1,0 kg/m 2. ou une épaisseur ≥ 1,0 mm est considérée comme un composant substantiel.
« Composant non substantiel » désigne un matériau qui ne constitue pas une partie significative d’un produit non homogène. Une couche avec une masse surfacique < 1,0 kg/m
2 et une épaisseur < 1,0 mm est considérée comme un composant non substantiel.
Deux ou plusieurs couches non substantielles adjacentes (c’est-à-dire sans aucun composant substantiel intercalé entre elles) sont considérées comme un seul composant non substantiel et doivent donc satisfaire pleinement aux exigences relatives aux couches classées comme composants non substantiels.
Dans le cas des composants non substantiels, la distinction suivante est faite entre les composants non substantiels internes et externes :
«Composant non substantiel interne», un composant non substantiel recouvert des deux côtés par au moins un composant substantiel.
« élément non substantiel externe » désigne un élément non substantiel non couvert par
une face pour un composant substantiel.
TABLEAU 1.1-1
CLASSES DE RÉACTION AU FEU DES PRODUITS DE CONSTRUCTION (*)
Classe | Méthodes d’essai | critères de classement | Déclaration complémentaire obligatoire |
A1 | UNE-EN-ISO 1182:2002 (1); et | ∆T ≤ 30 °C ; y∆m ≤ 50%; y
tf = 0 (c’est-à-dire pas de flamme entretenue) |
– |
UNE-EN-ISO 1716:2002 | PCS ≤ 2,0 MJ.kg-1 (1) ; yPCS ≤ 2,0 MJ.kg-1 (2) (2a) ; y
PCS ≤ 1,4 MJ.m-2 (3) ; y PCS ≤ 2,0 MJ.kg-1 (4) |
– |
|
A2 | UNE-EN-ISO 1182:2002 (1); o | ∆T ≤ 50 °C ; y∆m ≤ 50%; y tf ≤ 20s |
– |
UNE-EN-ISO 1716:2002 ; et | PCS ≤ 3,0 MJ.kg-1 (1) ; yPCS ≤ 4,0 MJ.kg-1 (2) ; y PCS ≤ 4,0 MJ.m-2 (3) ; y PCS ≤ 3,0 MJ.kg-1 (4) |
– |
|
UNE-EN-13823:2002 (SBI) | FIGURE ≤120 Ws-1 ; et LFS < plage d’échantillonnage ; yTHR600s ≤ 7,5 MJ | Production de fumée(5); et chute de gouttelettes/particules enflammées(6) | |
B |
UNE-EN 13823:2002 (SBI); et | FIGURE ≤ 120 Ws-1 ; yLFS < marge de l’échantillon ; et
THR600s ≤ 7,5 MJ |
Production de fumée(5); et chute de gouttelettes/particules enflammées(6) |
UNE-EN-ISO 11925-2:2002(8):
Exposition = 30s |
Fs ≤ 150mm en 60s | ||
C |
UNE-EN 13823:2002 (SBI); et | FIGURE ≤ 250 Ws-1 ; yLFS < marge de l’échantillon ; et
THR600s ≤ 15 MJ |
Production de fumée(5); et chute de gouttelettes/particules enflammées(6) |
UNE-EN-ISO 11925-2:2002(8):
Exposition = 30s |
Fs ≤ 150mm en 60s |
Classe | Méthodes d’essai | critères de classement | Déclaration complémentaire obligatoire |
D |
UNE-EN 13823:2002 (SBI); et | FIGRA ≤ 750 Ws-1 | Production de fumée(5); et chute de gouttelettes/particules enflammées(6) |
UNE-EN-ISO 11925-2:2002(8):
Exposition = 30s |
Fs ≤ 150mm en 60s | ||
ET |
UNE-EN-ISO 11925-2:2002(8):
Exposition = 15s |
Fs ≤ 150mm en 60s | Chutes de gouttelettes/particules enflammées(7) |
F |
Aucune détermination de propriété |
(1) Pour les produits homogènes et les composants substantiels des produits non homogènes.
(2) Pour tout composant non substantiel de produits non homogènes.
(2a) Alternativement, pour tout composant non substantiel ayant un PCS≤ 2,0
MJ/m2, à condition que le produit réponde aux critères UNE-EN suivants
13823:2002 (SBI) : FIGRA≤ 20W.s-1, et LFS< marge de l’échantillon ; et THR600 ≤ 4,0
MJ; y s1 y d0.
(3) Pour tout composant interne non substantiel de produits non homogènes. (4) Pour le produit dans son ensemble.
(5) s1= SMOGRA ≤ 30m2.s-2 et TSP600s ≤ 50m2 ; s2 = SMOGRA ≤ 180m2.s-2 et TSP600s ≤
200m2; s3 = ni s1 ni s2.
(6) d0 = sans chute de gouttes ni particules enflammées dans UNE-EN 13823:2002 (SBI) dans
600s ; d1 = sans chute de gouttes et particules enflammées pendant plus de 10s dans UNE-EN
13823:2002 (SBI) en 600s ; d2 = ni d0 ni d1 ; l’allumage du papier dans UNE-EN-ISO
11925-2:2002 détermine un classement d2.
(7) Succès = pas d’allumage du papier (pas de classement) ; Défaut = allumage papier
(classement d2).
(8) Dans des conditions d’attaque de flamme superficielle et, si cela est approprié pour les conditions finales d’utilisation du produit, d’attaque de flamme latérale.
(*) Le traitement de certaines familles de produits donne lieu à des classements particuliers, comme le cas des planchers ou des produits linéaires pour l’isolation thermique des canalisations, qui figurent respectivement dans les tableaux 1.1-2 et 1.1-3. Le traitement d’autres produits, tels que les produits linéaires (tubes, conduits, câbles, caniveaux…) est encore à l’étude et pourra donner lieu à de nouvelles grilles de classement qui seront intégrées à la présente annexe et publiées au Journal Officiel de l’Etat. un développement de cet arrêté royal.
INTRODUCTION
En guise d’introduction, disons qu’il existe sept classes de réaction au feu pour les produits de construction, à l’exception des planchers, des produits linéaires pour l’isolation thermique des canalisations et des câbles électriques : A1, A2, B, C, D, E, F. Ces les classes représentent un indice de l’inflammabilité du matériau et de sa contribution au feu, du meilleur au pire comportement au feu par ordre croissant. La classe F signifie « sans détermination des propriétés », c’est-à-dire soit parce que le matériau classé ne répond à aucune des exigences auxquelles doivent répondre les autres classes, soit parce qu’il n’a pas été testé.
Ces classes sont dans de nombreux cas accompagnées de deux sous-paramètres supplémentaires qui renseignent sur la production de fumée et la chute de gouttes ou de particules enflammées lorsque le matériau brûle pendant l’essai.
LE TEST SBI (UNE-EN 13823)
Le test SBI (Single Burning Item) est un test relativement nouveau développé spécialement pour le système européen Euroclass de réaction au feu. Cet essai
évalue la contribution potentielle d’un produit au développement d’un incendie, dans une situation d’incendie qui simule un seul objet brûlant dans un coin d’une pièce à proximité du produit à classer.
Cet essai convient aux classes A2, B, C et D.
L’essai est effectué dans une cabine conçue à cet effet avec deux cadres verticaux en matériau incombustible où sont placés 2 échantillons du matériau à tester, 500 x 1500 mm et 1000 x 1500 mm, qui sont placés à un angle de 90º sur lequel applique une flamme au bas de ce coin. Les gaz de combustion générés sont collectés et analysés par des capteurs qui mesurent la température, la transmission lumineuse, les pourcentages d’O2 et de CO2.
Les mesures effectuées lors du test sont :
- Chaleur émise.
- Production de fumée.
- Chute de gouttes.
- Propagation horizontale des flammes.
- Consommation d’O2.
- Formation de CO2.
Échantillon de dalle à tester en état final d’utilisation
Application de flamme
simulant un feu de poubelle
A partir de ces données, les paramètres suivants sont calculés :
- THR600s (émission de chaleur totale).
- LFS (propagation latérale des flammes).
- FIGRA (vitesse de propagation du feu).
Sur la base des résultats de ce test, complétés par ceux obtenus lors du test d’inflammabilité (UNE-EN ISO 11925-2), le matériau sera classé dans les classes A2, B, C et D.
Ces classes sont dans de nombreux cas accompagnées de deux sous-paramètres supplémentaires qui renseignent sur la production de fumée et la chute de gouttes ou particules enflammées lorsque le matériau brûle pendant le test :
- SMOGRA et TSP600 (vitesse de propagation et production totale de fumée).
- Chute de gouttes enflammées.
Les critères du sous-paramètre de production de fumée sont les suivants :
s1- Faible vitesse et quantité d’émission (SMOGRA ≤ 30m2s-2 et TSP600s ≤ 50m2).
s2- Vitesse moyenne et quantité d’émission (SMOGRA ≤ 180m2s-2 et TSP600s ≤ 200m2).
s3- Vitesse élevée et quantité d’émissions (ni s1 ni s2).
Dans le cas de chutes de gouttes ou de particules enflammées, le critère de classification est :
d0- sans chute de gouttes et particules enflammées en 600s de test SBI.
d1- sans tomber de gouttes ni de particules enflammées pendant plus de 10 s en 600 s de test SBI.
d2- ni d0 ni d1.
Ce test n’analyse pas la toxicité des fumées produites.
Les matériaux ou produits doivent être classés et testés selon leurs conditions d’utilisation finale. Cela signifie qu’un même matériau ou produit peut avoir différentes classifications, selon qu’il est monté sur différents supports, avec différents systèmes d’ancrage. A titre de comparaison, il est admis que toute classe ayant des indices égaux ou plus favorables que ceux d’une autre classe satisfait aux conditions de cette classe.
Les produits contenus dans les systèmes évalués en condition d’utilisation finale, selon ces normes d’essais, obtiennent le classement de réaction au feu suivant :
- LIGHT FLOORS SYSTEM, classification B,s1-d0 dans un test effectué par CIDEMCO avec le numéro de rapport 14881-1 et la date du 8 février 2007.
- FOREPLAC SPECIAL FLOORS SYSTEM, classification B,s1-d0 dans le test effectué par CIDEMCO avec le numéro de rapport 21826-1 et la date du 3 septembre 2009.
CLASSES DE RÉACTION AU FEU DES PRODUITS DE CONSTRUCTION
DÉCRET ROYAL 312/2005 du 18 mars, qui approuve la classification des produits de construction et des éléments de construction en fonction de leurs propriétés de réaction et de résistance au feu feu.
Classe | Méthodes d’essai | critères de déclassement | Déclaration complémentaire obligatoire |
A1 | UNE-EN-ISO 1182:2002(1); et | ∆T ≤ 30°C; y∆m ≤ 50%;Yf= 0 (c’est-à-dire pas de flamme entretenue) | – |
UNE-EN-ISO 1716:2002PCS PCS PCS | PCS≤ 2,0 MJ.kg-1(1);y≤ 2,0 MJ.kg-1(2)(2a);y≤ 1,4 MJ.m-2(3);y≤ 2,0 MJ.kq-1(4) | – | |
A2 | UNE-EN-ISO 1182:2002(1); o | ∆T ≤ 50 °C ; y∆m ≤ 50%; yf≤20s | – |
UNE-EN-ISO 1716:2002 et PCS PCS | PCS≤ 3,0 MJ.kg-1(1);Y PCS≤ 4,0 MJ.m-2(2);y≤ 4,0 MJ.m-2(3);y≤ 3,0 MJ.kq-1(4) | – | |
UNE-EN-13823:2002 (SBI)THR | FIGRA≤ 120 WS-1 ;yLFS < marge de l’échantillon ; y600s≤7.5MJ | Production de fumée(5) et chute de gouttelettes/particules enflammées(6) |
CLASSES DE RÉACTION AU FEU DES PRODUITS DE CONSTRUCTION (SUITE)
Classe | Méthodes d’essai | critères de déclassement | Déclaration complémentaire obligatoire |
B | UNE-EN 13823:2002 (SBI);yTHR | FIGRA ≤ 120 Ws-1 ;yLFS < marge de l’échantillon ; y600s≤7.5MJ | Production de fumée(5) et chute de gouttelettes/particules enflammées(6) |
UNE-EN-ISO 11925-2:2002(8) : Exposition = 30s | Fs ≤ 150mm en60s | ||
C | UNE-EN 13823:2002 (SBI);yTHR | FIGRA ≤ 250 W. s-1;yLFS < marge de l’échantillon ; y600s≤15MJ | Production de fumée(5) et chute de gouttelettes/particules enflammées(6) |
UNE-EN-ISO 11925-2:2002(8) : Exposition = 30s | Fs ≤ 150mm en60s | ||
D | UNE-EN 13823:2002 (SBI); et | FIGRA ≤ 750W s-1 | Production de fumée(5) et chute de gouttelettes et particules enflammées(6) |
UNE-EN-ISO 11925-2:2002(8) : Exposition = 30s | Fs ≤ 150mm en60s | ||
ET | UNE-E N-ISO 11925-2:2002(8) : Exposition = 15s | Fs ≤ 150mm en 20s enflammé | Chute de gouttes/particules(7) |
F | Aucune détermination de propriété |
(1) Pour les produits homogènes et les composants substantiels des produits non homogènes.
(2) Pour tout composant non substantiel de produits non homogènes.
(2a) Alternativement, pour tout composant non substantiel ayant un PCS≤2,0
MJ/m2, à condition que le produit réponde aux critères suivants de la norme UNE-EN 13823:2002 (SBI) : FIGRA≤20 Ws-1, et LFS< marge de l’échantillon ; et THR600s ≤4,0 MJ ; et s1 ; et d0. (3) Pour tout composant interne non substantiel de produits non homogènes.
(4) Pour le produit dans son ensemble.
(5) s1= SMOGRA ≤ 30m2s-2 et TSP600s ≤50m2 ; s2 = SMOGRA ≤180m2s-2 et TSP600s ≤200m2 ; s3 = ni s1 ni s2.
(6) d0 = sans chute de gouttes et particules enflammées selon UNE-EN 13823:2002 (SBI) en 600s ;
d1 = sans chute de gouttes et particules enflammées pendant plus de 10s dans UNE-EN
13823:2002 (SBI) en 600s ; d2 = ni d0 ni d1 ; l’allumage du papier dans UNE-EN-ISO
11925-2:2002 détermine un classement d2.
(7) Succès = pas d’allumage du papier (pas de classement) ; Échec = allumage papier (cote d2).
(8) Dans des conditions d’attaque de flamme superficielle et, si cela est approprié pour les conditions finales d’utilisation du produit, d’attaque de flamme latérale.
(*) Le traitement de certaines familles de produits donne lieu à des classements spécifiques, comme le cas des planchers ou des produits linéaires pour l’isolation thermique des canalisations. Le traitement des autres produits, tels que les produits linéaires (tubes, conduits, câbles, caniveaux, etc.), est encore à l’étude et pourra donner lieu à de nouvelles grilles de classement qui seront intégrées et publiées au Journal Officiel au fur et à mesure des évolutions. de cet arrêté royal.
NOUVEAUX CONTRÔLES RELATIFS AUX PRODUITS IGNIFUGES DESTINÉS AUX SPÉCIALISTES DU BOIS
La Wood Protection Association of England (WPA) appelle les techniciens prescripteurs à effectuer un examen des traitements ignifuges pour le bois afin de s’assurer de leur adéquation. A cet effet, un questionnaire ou check-list a été élaboré pour guider les prescripteurs dans la réalisation de ces contrôles.
Selon Steve Young, directeur de la WPA, « … le manuel de spécifications WPA a établi des normes au Royaume-Uni qui sont en vigueur depuis plusieurs années. » Il ajoute également que la sécurité constructive est ainsi assurée et annonce la publication d’un futur Manuel des Produits Ignifuges », qui reprendra les informations présentées ici.
La sécurité incendie est un facteur critique dans la conception des bâtiments. Il est essentiel que tout traitement avec des retardateurs de flamme fournisse une protection durable et prévisible, basée sur des tests indépendants.
Questionnaire sur les spécifications des produits ignifuges WPA
Le questionnaire suivant a été produit par la WPA comme un guide pratique pour conseiller sur l’utilisation et le choix du produit ignifuge optimal.
1.- Quelle est la résistance au feu requise ?
2.- Quelles sont les propriétés de résistance au feu requises d’un produit ignifuge ?
3.- La résistance présente dans les Euroclasses B ou C est-elle celle requise ?
Si la résistance requise est conforme aux normes européennes typiques (Euroclasses B ou C), les documents suivants peuvent aider au choix du traitement :
3.1.- Rapport de classification d’un organisme notifié, selon la norme UNE EN 13501, pour les matériaux de construction, à l’exclusion des chaussées. Nous obtiendrons ainsi, avec des données testées selon la norme UNE EN 13823, la résistance au feu du bois traité [par exemple, si « B-s1-d0 » est obtenu, il indique : classe B atteinte, valeurs d’émission de fumée s1 et quelques valeurs de chute de gouttes/particules d0 (sans chute)].
Ce rapport précise également le champ d’application de la classification, à travers la définition des essences et les variations d’épaisseur admissibles.
La WPA recommande fortement que la description du produit dans le rapport de cotation soit comparée aux spécifications des composantes de bois qui seront utilisées dans les travaux de charpente afin de s’assurer que la cotation dans le rapport est appropriée pour le projet à entreprendre.
3.2.- Rapport d’application étendu : apporte la preuve et s’assure de définir une gamme ou famille de produits et d’épaisseurs, dans laquelle le rapport est valable.
4.- Les résistances présentes dans les sections 6 et/ou 7 de la norme britannique BS 476 (concernant les essais de résistance au feu des matériaux de construction) sont-elles requises ? [Application UK] Que la résistance soit celle de la classe 1 ou de la classe 0, les principaux documents à consulter sont les rapports d’essais montrant les résultats de la résistance standard requise pour un matériau similaire à celui destiné à être utilisé.
NOTE 1 : Les spécifications nommées sous deux systèmes de classement au feu différents ne peuvent pas être considérées comme équivalentes, comme celle dérivée des essais BS 476 et les essais à l’origine des Euroclasses.
5.- Retardateurs de flamme pour usages intérieurs à forte humidité.
La preuve de la conformité doit être fournie à l’aide du test d’hygroscopicité prEN 15912. Cela garantit que l’exposition intérieure à une humidité élevée ne dégradera pas la résistance au feu ou ne causera pas de défiguration de la surface.
6.- Retardateurs de flamme pour extérieurs
Partout où des traitements extérieurs sont applicables, la preuve du fonctionnement des produits ignifuges doit être apportée après usure accélérée par l’action des agents météorologiques. Dans le prEN 15912, les exigences de maintien de la résistance après exposition à l’extérieur sont indiquées.
7.- Garantie de qualité
La fabrication de produits ignifuges et ignifuges et leur application au bois doivent être assurées dans le cadre d’un système de garantie de qualité, tel que les systèmes de gestion de la qualité ISO 9001. La WPA exige que toute entreprise d’imprégnation de produits ignifuges réponde à ces exigences de qualité. Au contraire, les produits à usage superficiel dépendent de doses d’application correctes (épaisseur du film de produit). Lorsqu’il est appliqué au pinceau ou au pistolet, la résistance au feu ne peut être assurée que si l’application a été effectuée par des professionnels, dans le cadre des programmes d’accréditation de qualité appropriés.
Enfin, nous voulons rappeler comment l’expérience a montré que le bois est un matériau qui peut être utilisé en toute confiance face au feu, avec un comportement prévisible face au feu, et avec des temps de résistance connus et normalisés. Ces propriétés intrinsèques de résistance sont encore améliorées lorsqu’elles sont traitées avec des produits ignifuges. C’est pourquoi on peut définir, sans aucune gêne, le bois, comme un matériau apte à la construction et au meilleur comportement que les autres d’usage courant.